Fiavota : un mieux pour le bien-être et la résilience des familles bénéficiaires dans l’Anosy et l’Androy
décembre 29, 2023Grâce au filet social de sécurité Fiavota, les familles touchées par la sècheresse dans les régions Androy et Anosy ont pu améliorer leurs conditions de vie. Mis en œuvre depuis 2016 dans cinq districts, Fiavota est arrivé à son terme à Beloha, Bekily et Tsihombe en août 2023 ; l’appui se poursuit toujours à Ambovombe et à Amboasary. Fiavota a également été étendu à Taolagnaro. Le programme vise à soutenir les ménages les plus vulnérables à se reconstruire et à développer de nouvelles capacités pour pouvoir faire face aux situations difficiles.
« Grâce à Fiavota, la famine n’est qu’un mauvais souvenir du passé ; ces moments sombres et difficiles s’effacent petit à petit et même en période de grande sècheresse c’est moins dur pour nous. Par ailleurs, j’ai pu inscrire mes enfants à l’école » soutient Liamare, bénéficiaire à Vohipandrana, Ambovombe.
Grâce au programme, les ménages bénéficiaires adoptent de meilleures pratiques pour le bien-être familial : petite enfance, éducation, santé, nutrition ; celles-ci leur ont été transmises durant les ateliers d’apprentissage pratiques sur les thématiques de développement appelés « Espace de bien-être – Sehatra mahasoa ».
Inclusion économique
Les ménages bénéficiaires de Fiavota ont acquis de nouvelles pratiques d’agriculture et d’élevage adaptées au contexte local. L’inclusion productive et l’inclusion financière sont un reflet d’une pérennisation des acquis. Les familles bénéficiaires ont pu améliorer leurs sources de revenus grâce à une meilleure gestion de leurs finances et au développement de petites activités économiques qui assureront leurs besoins futurs. Sous l’influence des ménages bénéficiaires du programme, de nombreux ménages non-bénéficiaires ont rejoint les Associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC). « En 2021, j’ai adhéré à l’AVEC ; j’ai fait un prêt de 660 000 ar pour acheter deux truies ; elles ont donné naissance à 8 porcelets, et en vendant deux seulement, j’ai gagné 650 000 ar. En 2022, grâce à mon élevage de porc, j’ai pu faire face à divers problèmes suite aux décès de mon fils et de mon gendre. Aujourd’hui, je projette de bâtir ma maison », confie Liliane Mari Louise, de Tsihombe.