Foire aux questions

Protection Sociale

Qu'est-ce que la protection sociale (PS) ?

La protection sociale englobe un ensemble de politiques, de programmes et de mécanismes instaurés par le gouvernement et d’autres intervenants pour garantir le bien-être, la sécurité économique, ainsi que la protection des individus et des ménages contre les risques et les vulnérabilités. Son objectif est de fournir un filet de sécurité économique aux citoyens, en protégeant et en améliorant leur capital humain à travers divers types de soutiens, notamment financiers, en nature et en services.

Comment se présente le système de protection sociale à Madagascar ?

Le système de protection sociale à Madagscar se présente sous deux formes : la protection sociale contributive et non-contributive.

La protection sociale contributive est associée aux prestations liées à l’emploi et le versement d’une cotisation, tandis que la protection sociale non-contributive est destinée à soutenir ceux qui ne peuvent pas cotiser de manière adéquate ou qui ont des besoins d’assistances spécifiques. La PS non-contributive est destinée spécialement aux familles les plus pauvres et vulnérables.

Les deux formes de protection sociale visent à réduire la pauvreté, à garantir un niveau de vie décent et à promouvoir l’inclusion sociale pour tous.

Qu'est-ce que la protection sociale non-contributive ?

Le système de protection sociale non-contributive est un ensemble d’interventions visant la réduction de la pauvreté, la protection, la résilience, la promotion du capital humain, l’autonomisation économique et la prévention des risques.

Quels sont les objectifs de la protection sociale non-contributive ?

Les objectifs de la protection sociale non-contributive consistent à accompagner les ménages vulnérables vers le bien-être durable, l’autonomie et la prospérité. La protection sociale vise également à renforcer la capacité des ménages à faire face aux chocs et à faciliter l’accès aux services sociaux de base.

Quelles sont les activités dans le cadre de la protection sociale non-contributive, mise en œuvre par le FID ?

Les interventions dans le cadre de la Protection sociale non-contributive consistent en l’assistance sociale et la fourniture de services d’actions sociale.

L’assistance sociale comprend les transferts monétaires non-contributifs qui soutiennent les ménages vulnérables à satisfaire leurs besoins fondamentaux et à progresser vers un mieux-être.

Les services d’action sociale promeuvent l’accès des communautés extrêmement vulnérables aux services de nutrition, d’éducation, de santé, de capacité productive ou de bien-être psychosocial.

A qui s'adresse la protection sociale ?

Les bénéficiaires de la protection sociale non-contributive, via le projet Filets sociaux de sécurité (FSS) ou le projet de Filets de sécurité et de résilience (FSR – 2024), sont les familles classées vulnérables habitant dans les zones prioritaires.

Qui sont les différentes entités qui participent à la mise en œuvre de la protection sociale (contributive et non-contributive) à Madagascar ?

Les principaux acteurs de la protection sociale à Madagascar sont : le MPS, le MEN, les autres ministères, le BNGRC, le FID, la CNAPS, la CRCM, la CPR, les ONG, les PTF.

Le FID, mandaté par le gouvernement, intervient uniquement dans la protection sociale non-contributive.

Qu'est-ce que le capital humain ?

Le capital humain est l’ensemble des compétences, des connaissances, de l’éducation, de la santé et du bien-être de la population.

Il représente l’actif le plus précieux de la société et est un facteur essentiel de la croissance économique, du développement social et du progrès.

Les programmes de protection sociale, tels que les filets de sécurité, les investissements dans l’éducation, la formation, les soins de santé et le bien-être des individus, contribuent à la protection et à l’amélioration du capital humain.

Les Filets Sociaux de Sécurité vers les Filets de Sécurité et Résilience

Que sont les Filets sociaux de sécurité (FSS) ?

Les Filets Sociaux de Sécurité sont un ensemble de programmes de protection sociale non-contributive à destination des ménages en situation de pauvreté et de vulnérabilité.

Les programmes développés dans le cadre des FSS sont : les Transferts Monétaires pour le Développement Humain – TMDH (Vatsin’ankohonana, Fiavota), les Filets Sociaux Productifs – FSP (Asa avotra mirindra), les Filets Sociaux Urbains – FSU (Mijoro, Milofo), Les Réponses aux crises – RC (Argent contre travail – HIMO, Transferts monétaires non-conditionnels, Réhabilitation d’infrastructures).

Quels sont les objectifs des projets FSS/FSR ?

L’objectif de développement du projet est de soutenir le gouvernement de Madagascar à accroître l’accès des ménages extrêmement pauvres aux services de protection sociale, à développer le système de protection sociale et à promouvoir la résilience aux chocs.

Qui sont les intervenants dans les projets FSS/FSR ?

Le Ministère de la population et des solidarités (MPS) est l’instance coordinatrice du projet FSS. Le ministère est chargé du suivi et de l’évaluation du projet.

Le FID, chargé de la mise en œuvre travaille en coordination avec plusieurs ministères et organismes rattachés : Ministère de la défense nationale, Ministère de l’économie et des finances, Ministère de l’intérieur et de la décentralisation, Ministère de l’éducation nationale, Ministère de l’agriculture et de l’élevage, Ministère de l’artisanat et des métiers, Ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Ministère de l’environnement et du développement durable, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, l’Office nationale de nutrition …

La Banque mondiale est le partenaire technique et financier des projet FSS/FSR.

Qui sont les bénéficiaires des programmes FSS/FSR ?

Les projets s’adressent aux populations classées comme étant les plus vulnérables, selon des critères bien définis, dans la limite des moyens disponibles.

Où sont mis en œuvre les programmes des projets FSS/FSR ?

Le projet intervient dans les zones prioritaires définies par le gouvernement et la Banque mondiale, en se basant sur les données statistiques, en fonction de leurs degrés de pauvreté multidimensionnelle (revenu, santé, éducation, nutrition…).

Comment sont opérés les projets FSS/FSR ?

Les procédures de mise en œuvre des programmes sont définies dans les manuels de procédures. Les étapes de ciblage, l’ensemble des étapes de réalisation technique (enrôlement, co-responsabilité, formation, travaux agricoles…), les mesures d’accompagnement ainsi que les procédures de paiement sont décrits dans les manuels de procédures.

Quand et sur combien de temps sont mis en œuvre les projets FSS/FSR ?

Le FSS a débuté en 2015 et se terminera en Octobre 2024. Le FSR prendra le relais pour une durée de 3 ans et se terminera en 2027.

Quelles sont les activités mises en oeuvre dans le cadre du projet FSS ?

Le FSS a permis de soutenir plus de 1 355 000 ménages, dont 1 005 000 de réponses aux crises, en améliorant leurs capitaux humains et leurs capacités de résilience. Le FSS comporte plusieurs composantes : les Filets sociaux productifs, les Transferts monétaires pour le développement humain, les Réponses aux crises.

Le FSR soutiendra 281 000 ménages dans 22 régions.

Quel est le montant du financement du projet FSS ?

Le montant total du financement du projet FSS par la Banque mondiale, de 2014 à 2024, est de 315,5 millions USD, dont 275,5 millions à titre de don.

Le projet FSR est financé par la Banque mondiale à hauteur de 250 millions USD pour une durée de 3 ans, de 2024 à 2027.

Quel est le montant de la participation de l'Etat Malgache dans le financement des FSS/FSR ?

Depuis 2021, l’État malgache s’est engagé à financer le FSS à hauteur de 18 milliards d’ariary pour un (1) an.

Asa Avotra Mirindra ou Filets Sociaux Productifs (FSP)

Quels sont les objectifs des FSP ?

Asa Avotra Mirindra renforce les capacités productives des acteurs-bénéficiaires en leur fournissant des formations techniques sur les pratiques agricoles améliorées. Le programme améliore les conditions de vie et les revenus des ménages, et favorise le changement de comportement positif.

Les compétences acquises par les bénéficiaires de Asa Avotra Mirindra leur permettent de diversifier leurs moyens de subsistance, améliorent leurs nutritions, favorisent la sécurité alimentaire ainsi que l’inclusion économique.


Asa Avotra Mirindra participe au développement durable en renforçant la résilience des ménages et en transformant le paysage pour une agriculture durable.

La revalorisation des sols et la préservation de l’environnement ont une place prépondérante dans Asa Avotra Mirindra.

Qui sont les bénéficiaires des FSP ?

Les ménages classés pauvres et vulnérables dans les zones priorisées par le gouvernement sont bénéficiaires directs du programme Asa Avotra Mirindra. Les ménages ayant des personnes classées inaptes, en situation de handicap ou de personnes âgées, sont également considérés dans le processus.

Le nombre des bénéficiaires est limité selon les moyens disponibles.

La communauté dans son ensemble peut être considérée comme bénéficiaire du programme à travers les séances de formation technique hebdomadaire et les champs-vitrines mis en place dans tous les terroirs.

Combien de ménages bénéficient des FSP ?

Projet FSS : 117 000 ménages
Projet FSR : 71 000 ménages

Où sont les zones d'intervention des FSP ?

Projet FSS : 11 régions / 23 districts
Projet FSR : 10 régions / 11 districts

Comment sont sélectionnées les zones d'intervention ?

Les zones priorisées par le gouvernement sont sélectionnées d’après plusieurs critères dont : le taux de pauvreté du district, le gap de pauvreté c’est-à-dire l’écart entre le seuil de pauvreté et le revenu moyen des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, l’indicateur de classification de la sécurité alimentaire (IPC), la disponibilité des terres pour la mise en place des champs-écoles …
Lors de la détermination des terroirs, les communautés locales sont impliquées.

Comment sont sélectionnés les ménages bénéficiaires ?

  1. Lors d’une réunion d’information communautaire, les ménages sont d’abord invités à s’inscrire pour devenir candidats à la pré-sélection.
    Durant l’inscription, les ménages fournissent leurs données personnelles (statut du chef(fe) de ménage, taille du ménage, nombre des enfants et personnes à charges, sources de revenus du ménage, la disponibilité des moyens de production…).
  2. Des recoupements sont ensuite effectués par les agents du FID pour assurer la qualité et la véracité des informations collectées.
  3. Les ménages sont ensuite classés d’après leurs niveaux de pauvreté. La liste des ménages éligibles est affichée et validée lors d’une assemblée communautaire. Le nombre des ménages bénéficiaires dans chaque commune est limité au préalable d’après les moyens disponibles.

Comment le programme est-il opéré ?

Le programme FSP est opéré à travers :

    1. Des activités productives et utiles à l’environnement par le biais de travaux d’aménagement réalisés en haute intensité de main d’œuvre. La durée journalière du travail est de cinq (5) heures.
    2. Un panel de mesures d’accompagnement ou actions de développement pour renforcer le capital humain et favoriser l’autonomie ;
    3. Un mécanisme d’assistance et de conseil, un système de sauvegarde environnementale et sociale.

Quelles sont les conditions à respecter pour bénéficier du programme ?

  1. Le ménage doit habiter dans la commune bénéficiaire du programme.
  2. Le ménage doit répondre aux critères d’accessibilité et être dans la liste validée par la communauté.
  3. Le travailleur, bénéficiaire, désigné par le ménage doit avoir au moins 18 ans, être assidu aux formations et travaux prévus dans la planification annuelle.

Le nombre de bénéficiaire par terroir est limité selon les moyens disponibles.

Quels types d'activités sont réalisés durant les travaux ?

Selon les besoins et les priorités des bénéficiaires et de la communauté, les travaux et les formations peuvent être de : l’aménagement des versants, la mise en place des dispositifs anti-érosifs, la création des mesures de conservation de l’eau et du sol, la production de jeunes plants, l’amélioration des rendements (basket compost, lutte biologique …), le reboisement, la transformation des déchets …

Combien de temps le programme est mis en œuvre ?

En général, les bénéficiaires du programme de Filets sociaux productifs sont accompagnés sur une période de 3 ans.

Le temps de préparation du programme et de l’accompagnement des bénéficiaires en sortie ne sont pas inclut dans les 3 ans.

Quelles sont les fréquences des activités et des transferts ?

Le programme FSP offre 80 jours de travail par année, divisés en deux périodes de 4O jours, durant la saison des pluies et avant la rentrée scolaire.

Chaque journée de travail ou de formation, rémunérée à 6 000 ariary, dure 5 heures.
Un premier paiement est obtenu par le ménage après 10 jours de travail, le solde (selon le nombre de jours travailé) est reçu à la fin des 40 jours.

En moyenne un ménage reçoit une rémunération de 480 000 ariary par année.

Quel est le rôle des différentes entités gouvernementales et non gouvernementales dans la gestion du programme ?

Pour la mise en œuvre des Filets sociaux productifs, le FID travaille principalement avec :

  • le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ;
  • le Ministère de la Population et des solidarités (MPS)
  • le Ministère de l’environnement et du développement durable ;
  • l’Office national de la nutrition ;
  • Les Collectivités territoriales décentralisées ;
  • les Commissions techniques interservices de district (CTISD) ;
  • les agences de planification et les agences d’encadrement.

Quel est le rôle du Ministère de la Population et des solidarités (MPS) ?

Le MPS coordonne les programmes de protection sociale et se charge du suivi et de l’évaluation du programme de Filets sociaux productifs.

Qui sont les partenaires techniques et financiers du FSP ?

Les programmes de Filets sociaux, dont les Filets sociaux productifs, sont financés par la Banque Mondiale et les Ressources propres internes (RPI) de l’Etat Malagasy.

Quelles sont les autres institutions gouvernementales participant au programme ?

Ministère de la défense nationale (Gendarmerie et Police), Ministère de la justice, Ministère de l’économie et des finances, Ministère de la sécurité publique, Ministère de la santé publique, Ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Quelles sont les activités de développement pour accompagner les ménages bénéficiaires du FSP ?

Amélioration du bien-être de la famille (santé, hygiène, nutrition, développement de la petite enfance, …), alphabétisation, inclusion économique (inclusion financière, inclusion productive), prévention contre la violence basée sur le genre (VBG), protection de l’environnement, citoyenneté

Qui sont les intervenants locaux qui participent à la mise en oeuvre du programme et quels sont leurs rôles ?

  • Comité de Protection Sociale, Comité de conseil et d’assistance (gestion des plaintes), Mères Leaders, Accompagnateurs Spécialisés, Accompagnateurs Locaux, Alphabétiseurs, Agents Communautaires, Chefs de chantier, Comité d’entretien et de gestion des champs.
  • Les membres du comité de la protection sociale (CPS) sont généralement composés du chef fokontany, d’un agent communautaire de santé, d’un agent communautaire de nutrition, d’enseignant(s), de leader(s) locaux.
    Le comité de protection sociale assure la mobilisation et l’assistance des bénéficiaires durant toutes les phases du programme : ciblage, formation, travaux, sensibilisation à l’inclusion économique, paiement. Le comité participe également à l’identification des ménages les plus pauvres, à la résolution des problèmes sur site (ciblage, paiement, stockage des matériels, plaintes, sortie des ménages, emplacement des chantiers, partage des produits, etc.).
  • Les mères-leaders (ML) sont des mères bénéficiaires élues par leurs pairs. Une mère-leader a la charge d’un groupe de 15 à 25 ménages bénéficiaires. Les mère-leaders jouent un rôle important dans l’atteinte des objectifs de changement de comportement visés par le programme. Elles reçoivent divers renforcements de capacités et doivent transmettre à leur groupe divers savoirs, savoir-être.La Mère-leader réalise surtout des activités de sensibilisation (assiduité des bénéficiaires à l’entretien des champs et espaces en commun, adoption des comportements positifs). Souvent, la ML fait partie du Comité de gestion et d’entretien (CGE) – mis en place pour pérenniser les réalisations.
  • Les accompagnateurs spécialisés (AS), épaulés par les Accompagnateurs locaux (AL) assurent la formation, l’animation, le suivi et l’accompagnement relatifs aux mesures d’accompagnement.

Vatsin’Ankohonana ou Transfert Monétaire pour le Développement Humain (TMDH)

Qui sont les bénéficiaires des TMDH ?

Les bénéficiaires sont les ménages classés comme étant les plus vulnérables et ayant des enfants âgés de 0 à 14 ans

Combien de ménages bénéficient des TMDH ?

  • Projet FSS (10 régions, 16 districts) : Vatsin’ankohonana : 150 000 ménages, Fiavota : 92 600 ménages
  • Projet FSR (16 régions, 26 districts) : Vatsin’ankohonana : 170 000 ménages, Fiavota : 40 000 ménages

Comment sont sélectionnées les zones d'intervention ?

Les zones priorisées par le gouvernement sont sélectionnées d’après plusieurs critères dont : le taux de pauvreté du district, le gap de pauvreté c’est-à-dire l’écart entre le seuil de pauvreté et le revenu moyen des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, l’indicateur de classification de la sécurité alimentaire (IPC), le taux de scolarisation des enfants …

Comment sont sélectionnés les ménages bénéficiaires ?

  1. Lors d’une réunion d’information communautaire, les ménages sont d’abord invités à s’inscrire pour devenir candidats à la pré-sélection.
  2. Les ménages inscrits reçoivent ensuite une visite à domicile pour fournir leurs données personnelles (Statut du chef(fe) de ménage, taille du ménage, nombre des enfants et personnes à charges, sources de revenus du ménage, le type d’habitation, la disponibilité de l’eau courante, la disponibilité des moyens de production…). En tout une quarantaine de critère est demandée au ménage.
  3. Les ménages sont ensuite classés d’après leurs niveau de pauvreté. La liste des ménages éligibles est affichée et validée lors d’une assemblée communautaire. Le nombre des ménages bénéficiaires dans chaque commune est limité au préalable d’après les moyens disponibles.
    * Le ménage doit être résident du fokontany au moins 6 mois, être parmi les ménages les plus vulnérables (enquête PMT) et avoir des enfants 0 à 14 ans.

Comment le programme TMDH est-il opéré ?

Le Programme TMDH est opéré à travers :

  1. Un panel de mesures d’accompagnement ou actions de développement pour renforcer le capital humain (Développement personnel, Pratiques familiales essentielles, Développement de la petite enfance, Alphabétisation, Planification familiale) et favoriser l’autonomie (inclusion productive, inclusion financière) ;
  2. Les transferts monétaires conditionnels tous les deux mois ;
  3. Un mécanisme d’assistance et de conseil, un mécanisme de suivi et d’évaluation communautaire, un système de sauvegarde environnementale et sociale.

* Le ménage doit être résident du fokontany au moins 6 mois, être parmi les ménages les plus vulnérables (enquête PMT) et avoir des enfants 0 à 14 ans.

Quelles sont les conditions à respecter pour bénéficier du programme ?

  1. Le ménage doit habiter dans le fokontany bénéficiaire du programme depuis au moins 6 mois.
  2. Le ménage doit répondre aux critères d’accessibilité et être dans la liste validée par la communauté.
  3. Le bénéficiaire doit être assidu aux activités de formations et de sensibilisations dans les espaces de bien-être.
    Le nombre de bénéficiaire par terroir est limité selon les moyens disponibles.

Durée du programme : combien de temps le programme est mis en œuvre ?

En général, les bénéficiaires du programme de Transferts monétaires pour le développement humain sont accompagnés sur une période de 3 ans.

Quelles sont les fréquences des activités et des transferts ?

Le ménage bénéficiaire, en plus des mesures d’accompagnement, reçoit un transfert bimestriel de 50 000 à 70 000 ariary (selon le nombre d’enfant).

Quel est le rôle des différentes entités gouvernementales et non gouvernementales dans la gestion du programme ?

Pour la mise en œuvre des Transferts monétaires pour le développement humain, le FID travaille principalement avec :

  • le Ministère de l’éducation nationale ;
  • le Ministère de la Population et des solidarités
  • le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ;
  • le Ministère de l’environnement et du développement durable;
  • l’Office national de la nutrition;
  • Marie Stops Madagascar
  • les Collectivités territoriales décentralisées;
  • les agences d’exécution, les agences de paiement, les acteurs locaux

Quel est le rôle du Ministère de la Population et des solidarités (MPS) ?

Le MPS coordonne les programmes de protection sociale et se charge du suivi et de l’évaluation du programme TMDH.

Qui sont les partenaires techniques et financiers du TMDH ?

Les programmes de Filets sociaux, dont les Transferts monétaires pour le développement humain, sont financés par la Banque mondiale et les Ressources propres internes (RPI) de l’Etat Malagasy.

Quelles sont autres institutions gouvernementales participant au projet ?

Ministère de la défense nationale (Gendarmerie et Police), Ministère de la justice, Ministère de l’économie et des finances, Ministère de la sécurité publique, Ministère de la santé publique, Ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Quelles sont les activités de développement pour accompagner les ménages bénéficiaires du TMDH ?

Amélioration du bien-être de la famille (santé, hygiène, nutrition, développement de la petite enfance, …), alphabétisation, inclusion économique (inclusion financière, inclusion productive), prévention contre la violence basée sur le genre (VBG), protection de l’environnement, citoyenneté …

Qui sont les intervenants locaux qui participent à la mise en oeuvre du programme et quels sont leurs rôles ?

Comité de Protection Sociale, Comité de conseil et d’assistance (gestion des plaintes), Mères Leaders, Accompagnateurs Spécialisés, Agents Communautaires.

Les membres du comité de la protection sociale sont généralement composés du chef fokontany, d’un agent communautaire de santé, d’un agent communautaire de nutrition, d’enseignant(s), de leader(s) locaux.

Le comité de protection sociale assure la mobilisation et l’assistance des bénéficiaires durant toutes les phases du programme : ciblage, formation, inclusion économiques, sensibilisation aux coresponsabilités, paiement. Le comité participe également à l’identification des ménages les plus pauvres, à la résolution des problèmes sur site (ciblage, paiement, plaintes, sortie des ménages, partage des produits, etc.).


Les mères-leaders sont des mères bénéficiaires élues par leurs pairs au niveau des fokontany bénéficiaires du TMDH. Une mère-leader a la charge d’un groupe de 15 à 25 ménages bénéficiaires. Les mère-leaders jouent un rôle important dans l’atteinte des objectifs de changement de comportement visés par le programme. Elles reçoivent divers renforcements de capacités et doivent transmettre à leur groupe divers savoirs, savoir-être.
La Mère-leader :

  • réalise des activités de sensibilisation
  • conduit les espaces de bien être
  • Assure l’assiduité des acteurs-bénéficiaires à l’entretien des jardins et des espaces en commun
  • Assure le partage des produits
  • Effectue le suivi des adoptions des ménages bénéficiaires

Les accompagnateurs spécialisés assurent la formation, l’animation, le suivi et l’accompagnement relatifs aux mesures d’accompagnement.

Asa Vonjy Voina / Réponses aux crises

Qu'est-ce que les Réponses aux crises ?

Asa vonjy voina, les activités en réponse aux crises (catastrophes naturelles, crise sanitaire), est un programme de protection sociale du Gouvernement. Il soutient le relèvement rapide des communautés, contribue à la protection du capital humain et à renforcer leur capacité à faire face aux chocs.


Sous la saisine du BNGRC, le FID intervient pour :

  • Effectuer des Transferts monétaires non conditionnels (TMNC) en réponse à des chocs comme la sècheresse ou la crise sanitaire ;
  • Fournir des suppléments nutritionnels ;
  • Assainir et remettre en état de petites infrastructures à travers le programme Argent Contre Travail (ACT) sous le système HIMO (Haute intensité de mains d’œuvre). Les travaux concernent : le dégagement d’éboulement, le curage de canaux, l’assainissement de quartiers… ;
  • Réhabiliter et reconstruire les infrastructures communautaires de base endommagées par les catastrophes naturelles ;

Quels sont les objectifs des Réponses aux crises ?

Les objectifs des réponses aux crises sont de préserver des vies, de pourvoir un revenu temporaire aux ménages vulnérables dans les zones sévèrement touchées, de renforcer la résilience aux chocs supplémentaires à travers les transferts monétaires non conditionnels et de rétablir la livraison de services pour les infrastructures sociales de base.

Comment sont sélectionnées les zones d'intervention ?

Suite à une catastrophe naturelle ou une crise sanitaire, une collecte d’information est éffectuée par le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) afin de déterminer les zones ou les communautés touchées.

La sélection des sites bénéficiaires des Actions post-catastrophe se fait suivant le Plan de contingence et une concertation menée par le Comité de réflexion des intervenants en cas de catastrophe (CRIC).

Comment sont sélectionnés les ménages bénéficiaires ?

Pour les activités d’Argent contre travail (ACT) ou de Transferts monétaires non-conditionnels, les ménages intéressés sont invités à s’auto-inscrire. Les données sont ensuite traitées d’une manière scientifique. Une validation communautaire confirmera la liste des bénéficiaires. Des enquêtes aux domiciles des ménages peuvent compléter la procédure.

Comment les Réponses aux crises sont-elles mises en œuvre ?

  • Les interventions d’assainissement et de remise en état de petites infrastructures sont réalisées par le biais des Argent contre travail sous le système de haute intensité de main d’œuvre (ACT-HIMO).
  • Les transferts monétaires non conditionnels sont opérés à l’endroit des communautés impactées par les crises pour les aider à se relever.
  • Les activités de réhabilitation et de reconstruction des infrastructures communautaires de base endommagées par les catastrophes naturelles (cyclones, inondations) sont mises en œuvre selon les priorisations du BNGRC en concertation avec les Ministères sectoriels concernés.
  • Durant toutes les phases de la mise en œuvre, les mécanismes d’assistance et de conseil ainsi que le système de sauvegarde environnementale et sociale sont activés.

Quels types d'activités sont réalisés dans le cadre des programmes d'Argent contre travail (ACT) ?

Généralement, les activités réalisées dans le cadre de l’Argent contre travail concernent le curage des canaux, le nettoyage et l’assainissement des quartiers, la remise en état de petites infrastructures ou ruelles, le renforcement de digue.

Combien de temps le programme est mis en œuvre ?

  • Les Activités d’Argent contre travail ont une durée inférieure ou égale à 20 jours.
  • La durée de mise en œuvre, le montant et les fréquences des Transferts monétaires non-conditionnels varient en fonction des configurations adoptées. De 2 à 5 transferts sur une période de 2 à 6 mois.
  • La durée de réhabilitation ou de reconstruction des infrastructures sociales de bases vont de 9 mois à 18 mois.

Quel est le rôle du Bureau National de la Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) ?

Le BNGRC identifie et priorise les zones, les communautés et les travaux nécessitant les Réponses aux crises.

Quel est le rôle du Ministère de la Population et des solidarités (MPS) ?

Le MPS coordonne les programmes de protection sociale et se charge du suivi et de l’évaluation des programmes de réponses aux crises.

Qui sont les partenaires techniques et financiers des activités de Réponses aux crises ?

Les programmes de Réponses aux crises sont financés par la Banque mondiale et les Ressources propres internes (RPI) de l’Etat Malagasy. Selon les programmes, d’autres bailleurs soutiennent également les réponses mises en œuvre par le FID : UNICEF, PAM.

Quelles sont les activités de développement pour accompagner les ménages bénéficiaires des Réponses aux crises ?

Amélioration du bien-être de la famille (santé, hygiène, nutrition, développement de la petite enfance, …), inclusion économique (inclusion productive), prévention contre la violence basée sur le genre (VBG), protection de l’environnement, …

Qui sont les membres du comité de la protection sociale (CPS) et quels sont leurs rôles ?

  • Les membres du comité de la protection sociale sont généralement composés du chef fokontany, d’un agent communautaire de santé, d’un agent communautaire de nutrition, d’enseignant(s), de leader(s) locaux.
  • Le comité de protection sociale assure la mobilisation et l’assistance des bénéficiaires durant toutes les phases du programme : ciblage, sensibilisation, paiement. Le comité participe également à l’identification des ménages les plus pauvres, à la résolution des problèmes sur site (ciblage, paiement, plaintes, sortie des ménages, etc.).

Dans les programmes de Transferts monétaires non-conditionnels, qui sont les rôles des Mère-leader (ML) et quels sont leurs rôles ?

Les mères-leaders sont des mères bénéficiaires élues par leurs pairs au niveau des fokontany bénéficiaires (TMNC). Une mère-leader a la charge d’un groupe de 15 à 25 ménages bénéficiaires. Les mère-leaders jouent un rôle important dans l’atteinte des objectifs de changement de comportement visés par le programme. Elles reçoivent divers renforcements de capacités et doivent transmettre à leur groupe divers savoirs, savoir-être.

La Mère-leader :

  • Réalise des activités de sensibilisation
  • Assure l’assiduité des acteurs-bénéficiaires aux séances de bien-être

Qui sont Intervenants locaux qui participent à la mise en œuvre du programme ?

  • Comité de Protection Sociale, Mères Leaders, Equipes Mobiles de Soutien, Accompagnateurs Spécialisés, Agents Communautaires, Chefs de chantier.
  • Les agences d’exécution (ciblage, encadrement, formation, sensibilisation).
  • Les agences de paiement.

Combien de personnes ont déjà bénéficié des appuis de Réponse aux Crises ?

Depuis 2015, plus de 1 005 000 personnes ont bénéficié des appuis de Réponse aux crises (ACT, TMNC).
256 infrastructures sociales de base ont été réhabilitées et reconstruites : écoles, centre de santé de base…

Mesures d’accompagnement / Actions de développement

Que sont les Actions de développement - Mesures d'accompagnement (MACC) ?

  • Les mesures d’accompagnement sont des actions de développement qui permettent aux ménages bénéficiaires d’adopter des comportements positifs, d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer leur autonomie.
  • Les MACC sont des valeurs ajoutées reçues par les ménages pour leur permettre de cheminer vers le bien-être durable.

Quels sont les objectifs des actions de développement - Mesures d'accompagnement (MACC) ?

  • Les objectifs des mesures d’accompagnement sont d’améliorer la résilience, le capital humain et l’inclusion économique des ménages.
  • La sensibilisation des ménages à adopter des comportements conformes à la sauvegarde de l’environnement et à l’utilisation appropriée des ressources naturelles font également partie des mesures d’accompagnement.

A qui s'adressent les actions de développement - Mesures d'accompagnement (MACC) ?

  • Les actions de développement – Mesures d’accompagnement (MACC) – s’adressent prioritairement aux ménages bénéficiaires
  • Les communautés proches des espaces de bien-être ou des espaces productifs sont également invitées à y participer.

Comment sont mises en œuvre les actions de développement - Mesures d'accompagnement (MACC) ?

Les mesures d’accompagnement sont mises en œuvre à travers un panel d’intervenants locaux. Les Mères leaders, qui sont des bénéficiaires préalablement formés, assistent principalement leurs pairs. Elles jouent un rôle essentiel dans le partage de connaissances.

D’autres acteurs sont également impliqués : les Comités de Protection Sociale, les Agents Communautaires, le personnel de l’Agence d’Encadrement des bénéficiaires, les Accompagnateurs Spécialisés et les Relais communautaires.

Les MACC sont diffusées dans divers lieux : espace de bien-être, espace productif, à domicile des ménages (VAD), crèches mobiles, lors des paiements (sensibilisation, etc.).

Les modes d’accompagnement sont la sensibilisation, la formation, les visites à domicile (VAD), les échanges et le dialogue communautaires, les ateliers de partage et d’apprentissage…

Quelles sont les thématiques des mesures d'accompagnement ?

Les thématiques et activités des mesures d’accompagnement concernent :

  • le développement du bien-être de la famille : santé, éducation, nutrition, environnement, citoyenneté, développement personnel, développement de la petite enfance, alphabétisation, la planification familiale ;
  • l’inclusion économique : inclusion productive (techniques agricole améliorées) et inclusion financière (gestion budgétaire, épargne, plan d’affaire simplifié) ;
  • la dynamique communautaire : mobilisation communautaire, association, coopérative.

Que sont les Pratiques familiales essentielles et quels sont ses objectifs ?

  • Les Pratiques familiales essentielles visent à améliorer, de manière durable, le bien-être du ménage.
  • Priorisées selon les besoins des ménages bénéficiaires, les activités sont multiples : stimulation et éveil des enfants, diversification alimentaire, adoption des pratiques fondamentales d’hygiène , mobilisation à la fréquentation des centres de santé, adoption du planning familial.

Pourquoi proposer des séances d'alphabétisation pour les adultes bénéficiaires des programmes ?

  • Dans le but d’inclure les bénéficiaires, analphabètes, dans l’économie et de les accompagner vers l’autonomie, des séances d’alphabétisation leurs sont proposées.
  • Les connaissances élémentaires en lecture, en écriture et en calcul sont dispensées sur une période de six à sept mois dans les espaces de bien-être ou d’autres espaces disponibles dans la communauté.

Pourquoi proposer des séances de développement personnel aux bénéficiaires des programmes ?

  • Pour renforcer la confiance et l’estime de soi des bénéficiaires, des conseils et des pratiques de techniques de développement personnel sont dispensés durant les séances de bien-être (Sehatra mahasoa).
  • Ces séances participent à l’autonomisation des femmes au sein de leurs foyers et de la communauté.

C'est quoi l'inclusion économique et quels sont ses objectifs ?

  • L’inclusion économique concerne l’inclusion productive et l’inclusion financière.
  • L’inclusion productive se concrétise à travers la formation technique des bénéficiaires pour l’adoption de nouvelles techniques de production agricole et le renforcement de leur capacité pour la maîtrise du marché.
  • L’inclusion financière est réalisée à travers l’éducation financière, la sensibilisation pour l’épargne individuelle et la planification, l’accompagnement des bénéficiaires dans la création des associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), la mobilisation pour la création des activités génératrices de revenus durables.

 

Qu'est-ce que l'Inclusion productive ?

  • Les ménages bénéficiaires sont encouragés à adopter les techniques innovantes d’élevage et d’agriculture pour améliorer leur capacité de production, préserver la sécurité alimentaire et générer des revenus pérennes.
  • Leurs compétences techniques sont renforcées au sein des espaces de bien-être ou des espaces productifs. L’amélioration du rendement, la diversification de la production et la lutte biologique font partie de la panoplie pour l’inclusion productive.

 

Qu'est-ce que l'Inclusion financière ?

  • Il s’agit de développer la capacité des acteurs-bénéficiaires en matière de gestion et d’élargissement des ressources financières.
  • Les familles bénéficiaires sont encouragées à intégrer les Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC) pour accéder à un système financier et améliorer leurs activités économiques.
  • Les AVEC sont des associations où les membres pratiquent l’épargne pour ensuite l’investir dans des Activités Génératrices de Revenus ou pour développer leurs actifs.

Qu'est-ce que l'espace de bien-être (Sehatra mahasoa) ?

  • Les espaces de bien-être sont des espaces dédiés aux partages de connaissance, au développement durable des acteurs-bénéficiaires et des membres de la communauté.
  • La plupart des actions de développement – Mesures d’accompagnement, y sont dispensées.
  • Généralement on y trouve : des espaces de rencontre et de formation, des espaces de jeux pour les enfants, des jardins-potagers communautaires, des espaces d’accueil pour les demandes d’assistance et de conseil.

Qu'est- ce que l'espace productif (Sehatra fanatsarana famokarana) ?

Les espaces productifs sont des séances, au niveau des chantiers Asa Avotra Mirindra, dédiées aux partages et à la formation sur les techniques agricoles à appliquer au niveau des champs-écoles.

Gouvernance citoyenne

Qu'est-ce que la Gouvernance citoyenne (GC) ?

Il s’agit d’un ensemble de mécanismes visant à créer des liens de confiance au sein des communautés en incluant chaque individu dans la conduite des affaires publiques et à engager ainsi la citoyenneté.

A quoi s'applique la GC ?

Le principe de gouvernance citoyenne s’applique à tous les programmes de protection sociale mises en œuvre par le FID.

Quels sont les principes de la GC ?

La gouvernance citoyenne repose sur la transparence, la redevabilité, l’engagement citoyen et la participation citoyenne.

Comment est mise en œuvre la GC ?

Du début jusqu’à la fin d’un programme, les principes et les mécanismes de la gouvernance citoyenne sont partagés et appliqués.

Quels sont les activités déployées dans la GC ?

Information et sensibilisation sur les droits et devoirs du citoyen, la mise en place des mécanismes de conseils et d’assistance, la gestion des plaintes, la mise en œuvre des séances de suivi et d’évaluation communautaire.

Qu'est-ce que le mécanisme de conseil et d'assistance (Filankevitra) ?

A travers le mécanisme de conseil et d’assistance (Filankevitra), les ménages bénéficiaires sont sensibilisés et encouragés à défendre leur droit. Des comités de protection sociale sont établis pour recevoir les demandes de conseil et d’assistance (dont les plaintes) et pour contribuer à la bonne marche des programmes.

Une procédure précise est adoptée : mise à disposition de divers canaux (boîte de doléance, numéro vert, formulaire en ligne …), registre de suivi de chaque demande et des reponses apportées.

Qu'est-ce que le Suivi-évaluation communautaire (malagasy...) ?

  • Le Suivi-évaluation communautaire concerne la transparence de la gestion du processus et la redevabilité des différents acteurs sur le respect des droits des ménages.
  • Il s’agit de faire suivre et évaluer par les bénéficiaires : les services rendus par les partenaires au moyen d’utilisation de fiche-questionnaire, les actions de rétablissement à travers un plan de redressement établi de manière consensuelle.
  • Les services à évaluer sont ceux relatifs à la prestation des comités de protection sociale, des Agences de transfert, du personnel du Programme et ceux liés à l’enseignement et aux activités de PFE, de petite enfance, de planning familial et de nutrition. Ce mécanisme est réalisé deux fois par an.

Qui participent à la mise en œuvre de la GC ?

  • Les responsables de la Gouvernance citoyenne initient les mécanismes de la gouvernance citoyenne.
  • Les membres des Comités de la protection sociale sont les premiers responsables locaux de la Gouvernance citoyenne et se chargent en particulier des Demandes d’assitance et de conseil.
  • Les Agences prestataires, les Mères leaders, les acteurs bénéficiaires et les membres de la communautés peuvent et doivent participer à l’ensemble des activités de Gouvernance citoyenne.

Gestion des risques environnementale et sociale

Qu'est ce que la Gestion des risques environnementaux et sociaux (GRES) ?

La Gestion des risques environnementaux et sociaux soutient les différents programmes pour que les activités préservent la dignité humaine et contribuent au développement durable.

Comment est mise en œuvre la GRES ?

La GRES s’applique tout au long de la vie des programmes. Initiés par les responsables, les mécanismes sont implémentés à tous les niveaux de réalisation jusqu’aux acteurs-bénéficaires des programmes.

Quelles sont les activités développées pour la GRES ?

Education environnementale : information, sensibilisation et mise en place des outils (plan de sauvegarde, gestion des déchets, lutte bilogique …).

Santé et sécurité des populations : information, sensibilisation et mise en place des dispositifs et des outils (risques sanitaires, lutte contre le banditisme, lutte contre la violence basée sur le genre, lutte contre le harcèlement et l’exploitation sexuelle, lutte contre le travail des enfants, lutte contre toute forme de violence…).

Sécurisation des terres : information, sensibilisation et accompagnement des propriétaires pour les démarches administratives afin de sécuriser leurs biens mis à disposition des programmes dans un temps limité (3 à 5 ans …).

Qui participent à la mise en œuvre de la GRES ?

  • Les responsables de la GRES initient les mécanismes.
  • Les Agences prestataires, les Comités de protection sociale, les Mères leaders, les acteurs bénéficiaires et les membres de la communauté peuvent et doivent participer à l’ensemble des activités de GRES

Les activités en détails

  • Mobilisation des parties prenantes (information-communication, consultation publique, SEC)
  • Gestion des travailleurs (conditions de travail, protection de la main d’oeuvre, santé et sécurité du travail)
  • Inclusion sociale (garderie, droit d’allaitement dans les chantiers)
  • Santé de la communauté (limiter la propagation des maladies paludisme, VIH/SIDA, COVID)
  • Gestion des risques EAH-S (lutte contre la VBG)
  • Préservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles (utilisation espèces non envahissantes, lutte contre les feux de brousse, interdictionde la surexploitation des espèces, préservation de l’écosystème aquatique) (sensibilisation et éducation environnementale, dispositifs antiérosifs)
  • Gestion de la pollution (engrais naturels, gestion de déchets)
  • Gestion des litiges (contrats fonciers, modalités de partages de produits, plan de gestion et d’exploitation des sites reboisés)
  • Minimisation de la perte d’actifs et du patrimoine culturel (sécurisation des terres, suivi de cheptels)
  • Gestion des malversations (code de conduite)
  • Circulation et sécurité routière (prévention contre les accidents routiers)
  • Utilisation de personnel de sécurité (forces de sécurité publique)

Fonds d’Intervention pour le Développement

Qu'est-ce que le FID ?

Le Fonds d’Intervention pour le Développement est une association privée, créée en 1993, reconnue d’utilité publique.

Quelles sont les missions du FID ?

L’association FID vise à mobiliser des financements afin de promouvoir, de financer et de réaliser des projets communautaires à caractère économique et social.

Quelles sont les activités du FID ?

Le FID, met en œuvre les programmes de protection sociale du régime non-contributif. Il est également missionné pour la réhabilitation ou la construction des infrastructures sociales et économiques de base.

Quelles sont les Valeurs du FID ?

Les valeurs du FID sont : l’intégrité, la transparence, la redevabilité sociale, la responsabilité et l’équité.

Quelles relations entretient le FID avec le gouvernement ?

Le FID est un organisme rattaché à la Primature. De part ses activités transversales, le FID travaille en coordination avec plusieurs ministères et organismes rattachés : Ministère de la défense nationale, Ministère de l’économie et des finances, Ministère de l’intérieur et de la décentralisation, Ministère de l’éducation nationale, Ministère de l’agriculture et de l’élevage, Ministère de l’artisanat et des métiers, Ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Ministère de la Population et des solidarités (MPS), Ministère de l’environnement et du développement durable, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, l’Office nationale de nutrition …

Sous la coordination de la Primature : mise en place d’infrastructures sociales et économiques de base et appui au développement local.

Sous la coordination du Ministère de la Population et des solidarités (MPS) : mise en œuvre des programmes de protection sociale du régime non-contributif.

Sous la coordination du Bureau National de la Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) : réponses aux crises, notamment la réhabilitation / reconstruction d’infrastructures sociales et économiques de base endommagées / détruites par les catastrophes naturelles.

Sous la coordination du Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) : accompagnement des communautés de base (FEFFI) dans la gestion de projet d’infrastructures scolaires.

Quelles relations entretient le FID avec les partenaires techniques et financiers ?

En tant qu’agence de mise en œuvre, le FID travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement, les partenaires techniques et financiers ainsi que les familles bénéficiaires des programmes. De ce fait il est redevable envers toutes les parties intéressées en termes de résultats et d’informations.

De par sa mission, le FID a, depuis sa création, géré différents financements de différents bailleurs de fonds (Banque mondiale, UNICEF, PAM…)

Comment le FID met en œuvre les activités ?

C’est à travers des documents cadres, convenus et signés entre les parties intéressées que le FID réalise les activités. Ces documents sont : les Documents d’approbation du projet (Project appraisal document – PAD), les Accords de financement (Financing agreement), les Accords subsidiaires, les Conventions, les Manuels de procédures et les Plans de travail et budget.

Promoteur du savoir-faire local, le FID conçoit et suit les opérations en collaboration avec des partenaires techniques (Associations, Agences d’exécution, Agences d’encadrement, Accompagnateurs spécialisés ONG…).

Des cabinets d’audit externes et des cabinets d’évaluation sont mandatés par le Gouvernement et les Partenaires pour assurer le contrôle des activités.