Histroire de succès – Mbolosa 70 ans  « … j’ai tout de suite pensé à économiser pour l’avenir de mes petits-enfants »

Histroire de succès – Mbolosa 70 ans « … j’ai tout de suite pensé à économiser pour l’avenir de mes petits-enfants »

mai 9, 2018 Non Par cscomm1

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District d’Ambovombe : Mbolosa 70 ans  « J’ai tout de suite pensé à économiser pour l’avenir de mes petits-enfants »

Grand-mère de 70 ans, Mbolosa s’occupe depuis quelques années de ses 2 petits fils, Soava âgé de 10 ans et Vorisoaagé de 4 ans. « Depuis que nous avons bénéficié du programme Fiavota en décembre 2016, j’ai tout de suite pensé à économiser pour l’avenir de mes petits-enfants » témoigne-t-elle. La petite famille de Mbolosa fait partie de la première vague de bénéficiaires de Fiavota dans la commune de Maroalipoty, donc de décembre en mai 2017, elle a perçu 60 000 Ar, avec laquelle elle a épargné une bonne partie. A partir du mois suivant, la grand-mère a continué de mettre de côté 10 000Ar et avec le reste pour la nourriture de ses petits-enfants et l’achat de quelques semences de maïs ou de manioc.  Cependant, bien qu’elle se fasse aider par ses enfants, il arrive que Mbolosa continue à faire des sacrifices pour économiser. « Il m’est arrivé de manger des raketas pendant des jours parce que je ne voulais pas dépenser, j’avais un objectif » nous raconte-t-elle avec enthousiasme.

Fonds de redressement (FR) : Effectivement en juillet 2017, après le premier transfert du fonds de redressement de 90 000Ar, Mbolosa a acheté 2 caprins : un avec le FR et la femelle avec ce qu’elle a pu épargner. « Avec l’aide de mon petit-fils, nous nous sommes bien occupés de nos caprins, très vite la femelle a porté, c’était un signe d’espoir pour moi » soutient-elle, et la grand-mère avait bien raison d’espérer. Quelques mois plus tard, pour le deuxième transfert du fonds de redressement, Mbolosa a dû vendre ces 2 chèvres pour acquérir un bien plus grand. « Avec la femelle qui est enceinte et le mâle dont j’ai su bien m’occuper, j’ai pu vendre les 2 caprins avec un bon prix » raconte-t-elle. Ainsi avec la vente des chèvres, le fonds de redressement et toutes ses épargnes, Mbolosa a acheté un zébu pour générer d’autre source de revenus. « Mon souhait c’est d’arriver un jour à avoir un autre zébu et une charrette pour mon propre commerce d’eau, mais pour l’instant je peux déjà gagner plus de revenu en collaborant avec d’autres propriétaires de zébu » nous confie-t-elle avec un sourire aux lèvres.