Le FID, un acteur important du paysage socio-économique malgache

Le FID, un acteur important du paysage socio-économique malgache

février 27, 2018 Non Par cscomm1

Manakara

Avec plus d’une vingtaine d’années d’existence, le FID est devenu aujourd’hui, un pilier majeur de la politique publique de Protection sociale du Gouvernement de Madagascar

Créé en 1993, le Fonds d’Intervention pour le Développement – FID est une association reconnue d’utilité publique suivant le décret N°9344 du 27 janvier 1993. Il est institutionnellement rattaché à la Primature. La Banque Mondiale est restée durant ces 2 décennies le partenaire financier privilégié des programmes pilotés par le FID. Néanmoins, d’autres sources de financement lui ont été également accordés (Gouvernement malagasy, Partenariat Mondial pour l’Education, Unité de Gestion de Programme Santé, Fonds Japonais PHRD). Le FID a pour objet social de mobiliser des financements pour promouvoir, soutenir et réaliser des projets communautaires à caractère économique et social ainsi que des activités de renforcement de capacité pour les divers acteurs de développement au niveau local. Depuis sa création à ce jour, le FID est particulièrement connu dans la mise en place d’infrastructures sociales de base (écoles, centres de santé de base, etc.) ou économiques (places de marchés, micro périmètres irrigués, etc.), dans la réhabilitation et la reconstruction d’infrastructures endommagées par les catastrophes naturelles, dans l’appui au développement local (appui aux communes et communautés) et dans le domaine de la protection sociale. Ce dernier concerne la mise en place de chantiers Argent Contre Travail réalisés en système de Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) dont les couches de la population victimes de chocs économiques ou de catastrophes naturelles en sont les bénéficiaires. Les activités de protection sociale concernent également la mise en œuvre des activités Filet de Sécurité Productif (FSP) et du Programme de Transfert Monétaire pour le Développement Humain (TMDH) dont les ménages bénéficiaires sont identifiés comme étant les plus vulnérables au sein des communautés géographiquement
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