FID’actus Février 2022

Bulletin d’information trimestriel du FIDN°10. Février 2022 @FIDMadagascar

SOMMAIRE

L’Inclusion productive
Pour favoriser l’inclusion économique

Histoire :
…trier les ordures nous sert aussi pour nos cultures

3 questions à Vero RABOANARY
Directeur des Transferts Monétaires pour le Développement Humain – FID

Histoire :
Je suis confiante pour notre avenir qu’importe ce qui se passera

Vu ailleurs :
La protection sociale, un vecteur de croissance économique

Madagascar est particulièrement vulnérables aux chocs climatiques et aux catastrophes naturelles. En moyenne, 3 à 4 cyclones par an touchent le pays si dans le Sud, les sècheresses sont quasi permanentes. Lorsqu’elles surviennent, les catastrophes affectent fortement les couches vulnérables déjà fragiles en situation normale. Les situations d’urgence entraînent des dommages importants. Les pertes qui y sont liées sont estimées en moyenne à 1% du PIB.

La protection sociale, comme mécanisme de soutien …

La protection sociale vise à appuyer les familles pauvres et vulnérables à renforcer leur capacité de résilience. De par sa mission dans la mise en oeuvre des programmes de protection sociale du Gouvernement malagasy, le FID intervient également face aux situations d’urgence à travers le volet « post-crise ». Asa Vonjy voina soutient le relèvement précoce des communautés vulnérables
affectées par les chocs. Les interventions répondent aux situations occasionnées par les chocs climatiques, les catastrophes naturelles et, dernièrement, celles liées à la pandémie de la Covid-19.

… à travers les travaux, …

Les activités Argent Contre Travail en haute intensité de main d’oeuvre (ACT-HIMO) pourvoient un revenu temporaire aux ménages vulnérables sinistrées dans les zones affectées et identifiées comme prioritaires.

Elles permettent aux ménages concernés de retrouver assez rapidement le cours normal de leur vie à travers l’assainissement de leur quartier et la remise en état de petites infrastructures. Plus de 240 chantiers ACT-HIMO post-catastrophes sont prévus être réalisés pour l’année 2022. Notons qu’à la suite du passage de la tempête Ana et du cyclone Batsirai, plus de 14.000 ménages bénéficient des travaux sur une centaine de chantiers dans les Régions Analamanga, Atsinana, Alaotra Mangoro, Haute Matsiatra, Amoron’i Mania, Vatovavy, Fitovinany et Ihorombe. Les ménages gagnent 5.000 Ariary par jour en contrepartie des travaux sur une période de 20 jours pour 5 heures de travail journalier.

… le transfert monétaire …

Les allocations monétaires non conditionnelles constituent également une alternative en réponse aux chocs pour aider les ménages affectés à se remettre. Il s’agit d’un soutien au revenu à court ou à moyen terme pour leur permettre de reprendre leurs activités de subsistance. Ce mécanisme a été utilisé en réponse au Kere dans le Sud et aux effets de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Par ailleurs, il sera activé pour soutenir les familles sinistrées suite au passage du cyclone Ana. Environ 9 000 familles dans l’Analamanga et l’Alaotra Mangoro sont envisagées être appuyées par Tosika Fameno à raison de 100.000 Ariary par ménage. Les ciblages sont actuellement réalisés.

… et la réhabilitation des infrastructures endommagées.

Les interventions post-urgence visent aussi à rétablir la livraison de services sociaux de base par la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures de base (infrastructures scolaires et sanitaires) touchées par les catastrophes. 23 infrastructures endommagées ont été réhabilitées en 2021 si 22 sont actuellement en cours de travaux et 10 autres en phase de maitrise d’ouvrage. Pour cette année, les activités réservent la réhabilitation de 34 infrastructures.

La synergie au centre des interventions

Les activités post-crises Asa Vonjy Voina déployées par le FID sont enclenchées suite à la saisine du Bureau National de la Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) qui coordonne les opérations d’urgence au niveau national. Par ailleurs, la mise en oeuvre est menée en collaboration avec les collectivités territoriales décentralisées ainsi que les départements ministériels concernés.

Pour 2022, plus de 150 000 ménages bénéficiaires sont envisagés être appuyés à travers les interventions post-crise. Une enveloppe d’environ 3,7 milliards d’Ariary financée par l’Etat malagasy (Ressources Propres Internes/RPI) et une autre de 22 millions de dollars USD de la Banque mondiale sous le projet Filets Sociaux de Sécurité-fonds additionnel 3 (FSS-FA 3) serviront à implémenter ces interventions.

Les mots du Directeur Général

Une nouvelle année sous le signe de la solidarité.

Notre raison d’être et d’agir est celle du bien-être durable de la population. Les « programmes de protection sociale » à moyen terme aussi bien que ceux à court terme, pour faire face aux situations d’urgence, sont les outils à notre disposition pour y parvenir. Au-delà des améliorations constantes, en matière de savoir-faire, nous consacrons aussi du temps et de l’énergie pour clarifier et renouveler le sens de notre engagement. Avec les catastrophes naturelles en ce début d’année, pour lesquelles le FID a déployé les réponses d’urgence, notre détermination est plus forte que jamais dans la réalisation notre mission.

A partir de cette année, plus de 270 000 nouvelles familles seront bénéficiaires des filets sociaux de sécurité.

Sous la coordination du Ministère de la population, de la protection sociale et de la promotion de la femme, le FID met en oeuvre l’extension des programmes « classiques » de protection sociale. La volonté et l’engagement de l’Etat dans le secteur ainsi que l’appui de la Banque mondiale permettront d’accompagner jusqu’en 2024, plus de 240 000 nouveaux ménages à travers le Asa Avotra Mirindra (Filets sociaux productifs ) et Vatsin’Ankohonana (Transferts monétaires pour le développement humain ). En zone urbaine, les programmes pilotes des Filets sociaux urbains vont soutenir 30 000 ménages à travers les Transferts monétaires urbains et les Inclusions productives urbaines ..

Les dispositifs de réponse aux crises restent disponibles.

Pour soutenir les familles et les communautés vulnérables, af fectées par les crises sanitaires ou les catastrophes naturelles, nous mettons en oeuvre des Mécanismes de réponses immédiates à travers les activités d’Argent contre travail (ACT), les Transferts monétaires non-conditionnel (TMNC) et la Réhabilitation ou la reconstruction des infrastructures endommagées.

L’efficacité des interventions pour le bien de nos compatriotes repose sur la participation active de toutes parties prenantes, la collaboration et la synergie des actions. J’espère que cette nouvelle année soit celle de la solidarité, un des socles du développement durable en commun.


Jaona ANDRIANANTENAINA
Directeur Général . FID

L’inclusion productive pour favoriser l’inclusion économique

 

Arlette RATSARAZANABOLA bénéficiaire du Fiavota à Beloha, Androy

L’inclusion productive consiste à renforcer les compétences techniques des ménages en termes de production (agriculture, élevage, artisanat …) afin d’améliorer la sécurité alimentaire et de générer des revenus pérennes. Les activités d’inclusion productive figurent parmi les mesures d’accompagnement des familles, bénéficiaires des programmes de protection sociale, impactant sur la résilience et l’autonomie.

L’amélioration du rendement, la diversification de la production et la lutte biologique font partie de la panoplie technique de la production agricole. L’association de l’inclusion productive avec l’inclusion financière, des mesures complémentaires, va permettre au ménage d’assurer son investissement productif. De l’élaboration d’un plan d’affaire simplifié, en passant par la participation à l’Association villageoise d’épargne et de crédit (AVEC), à la recherche et l’intégration aux marchés locaux, les ménages ont l’opportunité d’améliorer durablement leurs vies.

L’adoption des pratiques acquises dans les « espaces de bien-être » ou les « espaces productifs » est effective pour les familles bénéficiaires. Inspirées par la bonne volonté de celles-ci et par les résultats tangibles, certaines communautés, non bénéficiaires des programmes, empruntent actuellement la même voie.

« Grâce à l’inclusion productive, j’ai appris comment faire pour améliorer ma production. J’ai appliqué à la lettre les différentes recommandations des accompagnateurs spécialisés et les résultats n’ont pas tardé à venir. Malgré la petite étendue de ma cour, j’ai réussi à aménager l’espace pour en faire un terrain rempli de cultures. En ce moment, je cultive plusieurs variétés de plantes telles que le cresson, la brède, la citrouille, la salade, les piments, … Avec les nouvelles méthodes, mes plantes arrivent à survivre malgré la chaleur abondante et la sècheresse. Chaque jour, des clients viennent chez moi pour acheter des produits et je suis très contente car non seulement j’économise de l’argent, mais je peux aussi aider mon entourage.»

En plus de préserver la nature,
trier les ordures nous sert aussi pour nos cultures !

Randriamanana Jocelin 36 ans marié et père de 5 enfants Bénéficiaire de Asa Avotra Mirindra à Mizilo Gara, Manakara

Le sourire aux lèvres et avec véhémence, Jocelyn raconte les savoirs et les bénéfices qu’il a eus grâce à Asa Avotra Mirindra.

« Nous avons appris bien plus que de meilleures façons de produire » soutient-il. « Maintenant, nous savons aussi combien gérer ses ordures est important ! Auparavant, on jetait nos ordures un peu partout, ici et là. Mais au niveau des chantiers, on nous a appris qu’il est utile de trier ses déchets. Alors, à la maison j’ai fait trois fosses à ordures : deux pour les déchets organiques et une pour les ordures non organiques. Lorsque celle-ci est plus ou moins pleine, on brûle le contenu.

Les ordures des deux premières fosses nous servent par contre d’engrais. Ainsi, en plus de faire du bien à l’environnement, cela nous aide aussi pour les cultures. Comme nous avons appris des techniques agricoles qui améliorent la productivité, avec le compostage par exemple, je réutilise nos déchets organiques en compost et je n’ai plus à acheter de l’engrais. »

Fier des progrès et des adoptions qu’il a réalisés depuis, le père de famille reste ouvert à tout ce qui peut améliorer son quotidien.

« J’essaie d’appliquer tout ce qui nous a été transmis puisque j’ai constaté que ces connaissances peuvent réellement améliorer notre vie. »

… j’ai constaté que ces connaissances peuvent réellement améliorer notre vie

3 Questions à Vero RABOANARY

Directeur des Transferts Monétaires pour le Développement Humain - FID

Des filets de sécurité pour les familles vulnérables en milieu urbain

FID’Actus : Les Filets Sociaux Urbains ou FSU , c’est quoi ?
Vero RABOANARY :

Les Filets Sociaux Urbains ou FSU est un projet pilote de Transfert Monétaire en milieu urbain. En effet, les filets sociaux de sécurité (FSS) sont devenus un élément central des stratégies de développement pour lutter contre la pauvreté extrême et protéger les familles vulnérables des conséquences de chocs économiques, de catastrophes naturelles et d’autres crises. Étant donné l’impact particulièrement intense de la Covid-19, le but des FSU est de compléter la réponse du Gouvernement en soutenant le développement humain, tout en établissant les fondations d’un filet de sécurité urbain.

Le projet pilote cible 30 000 ménages dans les trois communes urbaines d’Antananarivo, de Toamasina et de Fianarantsoa et propose deux paquets de soutien pour stimuler la consommation, la sécurité alimentaire et la nutrition.

Des transferts monétaires inconditionnels sont octroyés aux ménages pauvres ayant des enfants de 0 à 5 ans complétés par des mesures d’accompagnement axées sur le capital humain ainsi qu’à certains ménages pauvres sans capacité de travail et présentant des vulnérabilités additionnelles (personnes âgées, personnes vivant avec un handicap ou des maladies chroniques, etc.). Les ménages bénéficiaires reçoivent un montant mensuel de 30 000 Ariary par ménage payé bimestriellement pendant trois ans.

Une expérimentation de travaux ou services publics et d’interventions d’inclusion productive est menée à petite échelle à Antananarivo et Fianarantsoa. Elle s’adresse aux ménages pauvres dont les membres sont aptes à travailler pour leur permettre d’accéder à des revenus supplémentaires. Des formations techniques et professionnalisantes pour développer leurs activités productives, ainsi que des mesures d’accompagnement, axées sur l’inclusion financière, et des liens avec les services existants complètent le paquet. Les bénéficiaires sélectionnés reçoivent une aide au revenu de 4 500 Ariary par jour pour 120 jours de travail par an sur une période de deux ans.

FID’Actus : Comment les bénéficiaires ont été ciblés ?
VR : Le ciblage des bénéficiaires s’est fait en 2 étapes. La première étape correspond à la sélection des fokontany d’intervention. Cette sélection s’est faite en combinant (i) l’indice de vulnérabilité du fokontany ; (ii) le nombre de ménages éligibles pour les transferts monétaires urbains dans le fokontany ; (iii) la capacité opérationnelle du fokontany pour l’Inclusion productive urbaine et (iv) l’opportunité de travaux publics HIMO dans le fokontany.

La deuxième étape est le ciblage des ménages bénéficiaires. Les ménages bénéficiaires ont été sélectionnés parmi ceux qui ont préalablement reçu des transferts monétaires non conditionnels et qui ont été, par la suite, recertifiés, c’est-àdire enquêtés à domicile. Enfin, les ménages ont été choisis suivant les critères d’éligibilité du programme. La liste restreinte obtenue est soumise pour validation par le comité de validation au niveau des fokontany. Pour donner la priorité aux ménages les plus pauvres, l’approche à travers le Proxy Means Test (PMT) a été adoptée.

FID’Actus : Pourriez-vous nous en dire davantage sur les mesures accompagnement ?
VR : Au-delà des transferts monétaires en espèces qui of frent des revenus de manière régulière et prévisible, des mesures d’accompagnement sont fournies aux familles bénéficiaires.

Il s’agit d’un ensemble d’activités qui encouragent les changements de comportement, l’amélioration des conditions de vie et l’autonomisation des femmes et des ménages bénéficiaires.

Pour cela, des incitations comportementales et des sessions de formation sur les compétences financières, la parentalité, le développement de la petite enfance, la nutrition, la santé reproductive et les liens pour accéder à des services de base seront développés.

Des mères leaders assureront la sensibilisation au sein de chaque groupe (un ensemble de 20 à 25 ménages) sur ces thématiques d’une manière continue lors des « Espaces de bien-être » (EBE) Elles seront appuyées par les accompagnateurs spécialisés et les relais communautaire afin d’assurer un encadrement de proximité. Notons que les EBE se dérouleront dans un lieu choisi et à un moment convenu par le groupe, en accord avec le fokontany.

Il est à souligner que le FID travaille en étroite collaboration avec les autorités locales (Commune et fokontany) et les organismes ou intervenants locaux pour une meilleure synergie des activités d’accompagnement.

Je suis confiante pour notre avenir qu’importe ce qui se passera

Pâquerette 28 ans – mère célibataire de 2 enfants. Bénéficiaire de Vatsin’Ankohonana à Ampasikibo, Toliary II

« La vie n’a pas toujours été facile pour nous. Je m’occupe seule de mes deux enfants et j’ai eu du mal à subvenir à nos besoins. Puis j’ai bénéficié de Vatsin’Ankohonana et notre vie a changé petit à petit. Si auparavant, mes enfants n’allaient pas à l’école, aujourd’hui j’ai pu les scolariser. Et puis… ils n’y vont pas le ventre vide !

Au niveau des espaces de bien-être, nous avons appris les pratiques essentielles en matière d’hygiène et de santé. Maintenant, nous ne déféquons pas partout et nous prenons bien soin de bien laver les mains. Par ailleurs, lorsque nous avons des problèmes de santé, nous nous rendons auprès des centres de santé.

Mais ce n’est pas tout, nous avons aussi appris à bien gérer et à répartir notre argent. Avec notre bourse familiale, j’ai pu acheter les fournitures scolaires des enfants et, en mettant de l’argent de côté, j’ai acquis trois têtes d’ovins. Au besoin, je peux vendre l’un d’entre eux. Je suis confiante pour notre avenir qu’importe ce qui se passera. Lorsque le programme s’arrêtera, je pense que nous pouvons nous maintenir avec les précieux enseignements que nous avons eus. »

Brèves

Haraton’aina an-tanan-dehibe (Filets sociaux urbains), les premiers transferts

Le coup d’envoi pour les Filets Sociaux Urbains a été lancé. Des premiers paiements ont été réalisés à Toamasina le 14 janvier dernier dans le cadre des transferts monétaires urbains. Les premiers paiements pour Fianarantsoa ont été réalisés, quant à eux, à partir du 27 janvier 2022. Les paiements pour la commune urbaine d’Antananarivo suivront ce mois de février vers la résilisence et l’autonomie pendant trois ans.

Rappelons que 30 000 ménages les plus vulnérables de ces trois Communes urbaines bénéficient de filets sociaux urbains orientées vers la résilience pendant 3 ans.

Cyclone Ana, les réponses Argent Contre Travail (ACT ) ont commencé

Le passage du cyclone Ana a eu des conséquences désastreuses dans plusieurs régions de la Grande Ile. Les activités post-catastrophe Argent Contre Travail sous le système HIMO ont appuyé 6300 ménages repartis sur 42 chantiers dans les régions d’Analamanga, Alaotra mangoro, Atsinanan et Haute Matsiatra.

Chaque ménage reçoit 5.000 ariary journalier pour les 20 jours de travail.

Zara Mira, le programme d’allocation universelle pour l’enfant et l’égalité des chances

Les premiers transferts de Zara Mira ont été réalisés dans la commune de Tataho à Manakara le 28 janvier 2022. Le programme vise à soutenir la réduction de la pauvreté des enfants et à encourager l’investissement dans le capital humain à travers une protection sociale égalitaire et inclusive pour le bien-être des enfants incluant les personnes vivant avec un handicap.

Près de 3 129 enfants de moins de 15 ans recevront un transfert monétaire mensuel de 10 000 Ariary pendant 24 mois. L’extension du projet notamment dans certaines communes du district d’Amboasary est envisagée. Zara Mira est un programme de protection sociale coordonné par le Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme (MPPSPF), soutenu par l’Unicef et mis en oeuvre par le FID.

Vu ailleurs

La protection sociale, un vecteur de croissance économique

L’impact de la protection sociale pour stimuler la croissance économique a largement été démontré depuis les années 1960. La Banque mondiale a ainsi élevé la protection sociale au rang des instruments principaux des stratégies de lutte contre la pauvreté et d’amortisseur lors de crises économiques ou sanitaires.

De nombreuses études sont par ailleurs disponibles sur l’impact de l’investissement dans la protection sociale et son lien très étroit sur la croissance économique dans les pays développés et en développement. Précisons, toutefois, qu’il reste difficile de disposer d’une seule et même lecture en raison de l’hétérogénéité des modèles et de l’irrégularité du niveau d’investissement dans de nombreux pays.

Pour de nombreuses personnes, le concept de la protection sociale reste f lou, aussi il est souvent nécessaire de rappeler ce qu’il recouvre. Il désigne l’ensemble des mécanismes de prévoyance collective qui permettent aux bénéficiaires de faire face aux conséquences financières des risques sociaux

Source : Anne Beinier 
Conseillère résidente du Jumelage et experte en protection sociale pour l’Union Européenne